Carnet de route

Ecole d'Aventure : Randonnée, Rapaces et grands Ongulés
Le 30/05/2021 par Angélique et Patrice
Enfin le printemps se montre ce dimanche 30 mai…
Nous partons aujourd’hui découvrir et observer la grande faune du Parc National des Ecrins, initiés et guidés par Vincent, accompagnateur en montagne spécialiste de la faune, dans la vallée de la Guisanne !
Au départ du Pont de l’Alpe, une première explication de ce que nous allons (peut-être !) voir dans cette belle vallée suspendue…
L’enthousiasme est bien là, et la marche rapide, par chance nous ne sommes pas trop nombreux dans ce secteur souvent très fréquenté (mais c’est aujourd’hui la fête des mères !). L’air est doux et le ciel bien dégagé, condition indispensable à l’observation
Quel animal est en train de brouter là haut ?
Notre guide installe sa lunette, un véritable atout dans cette aventure !
Il est loin, plus de 600 mètres, mais oui, c’est un bouquetin, ou plutôt une dame : une « étagne » nous dit Vincent, qu’on reconnait à ses cornes, plus petites que celles de mnsieur. Elle a encore son pyjama d’hiver !
Nous observerons aussi un aigle royal qui décrit des cercles bien au dessus de notre bouquetin, mais hélas trop rapide pour pouvoir le suivre avec la lunette.
Nous repartons maintenant hors sentier pour le tour de la Roche Robert…
Quelques Chocards à bec jaune viennent regarder qui vient par ici, ensuite ce sont trois grands corbeaux qui planent de concert autour de notre groupe…
Puis un « oiseau rare » encore plus imposant nous survole à quelques dizaines de mètres lorsque nous approchons de la crête : C’est un gypaète barbu, nous dit Vincent, il plane en prenant de l’altitude pendant quelques minutes, nous restons muets devant cet immense oiseau, qui peut parcourir plusieurs centaines de kilomètres par jour. Il a une plume blanche ou manquante sur l’aile droite…Nous n’aurons pas le temps de prendre une photo, il disparait vers le Nord derrière la crête de Roche Robert…
Il s’agit peut-être d’un membre du trio qui habite dans les falaises du côté de Mizoën, de l’autre côté du col du Lautaret (image ci-après tirée de la photothèque du Parc National des Ecrins).
Nous reprenons ensuite notre chemin vers la base du sommet de Roche Robert. La montée est rude, comme on aimerait avoir des ailes de Gypaète pour profiter des ascendances !
Mais cet effort sera largement récompensé, puisque deux paires d’yeux observent placidement notre ascension
On n’ira surement pas les déranger là haut, mais surprise, un peu plus loin le reste du troupeau (trois mères et leurs petits) se promènent sur notre chemin !
Pour ne pas les perturber davantage, nous poursuivons notre route en remontant encore un peu, c’est maintenant l’heure du pique nique Trois cents mètres plus bas, versant Lautaret, une harde de chamois nous a vus sur la crête, ils filent vite se mettre à couvert dans un bosquet de mélèzes, alors que nos bouquetins, à 50 mètres, se désintéressent complètement de nous et s’installent pour la sieste !
Après avoir refait le plein d’énergie avec force sandwiches, nous voila prêts pour quelque exercices de descente sur névé
En solo
Ou en duo !
Et un grand merci à Soana, Ethan, Dorian et Lucas pour cette belle journée superbement orchestrée par Vincent.